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Parlons Qualité :


J’entends souvent ça et là des photographes / des galeries vanter la taille de leurs tirages, c’est un peu la surenchère des cours d’école.

Une image est aussi une quantité de pixels définie, l’interpolation pour aller toujours plus grand connait très vite ses limites.


Accessoirement, il faut avoir l’endroit ou poser un tirage de plusieurs mètres et il faut pouvoir proposer une finition en conséquence : encadrer un tirage de plus de 2 m est une gageure, transporter une très grand tirage un vrais défi.





Si certains téléphones se targuent d’atteindre 100 millions de pixels, par fusion de capteurs, le résultat sur le tirage ne sera jamais le même que 100 méga sur un capteur unique avec des optiques de qualité.


Il est toujours possible de se satisfaire du "ça passe"


Dans ma pratique du tirage, je choisis volontairement la taille maximale de certains d’entre eux, estimant qu’au-delà la qualité du résultat devient limite.


Pour d’autres en revanche, en particulier pour les panoramas, c’est la technologie qui impose des maxima. On ne peut dépasser 1.5m sur le plus petit coté (60 pouces) , qui est la largeur maximale des traceurs dédiés au tirages d’art.


1.50m c’est déjà beaucoup, me direz vous, surtout s’il s’agit du plus petit coté de votre tirage.

Dans les expositions, on voit souvent le public se rapprocher pour observer un détail de l’image, offrir une résolution qualitative est donc nécessaire.


J’ai souvent en tête le souci du détail de Salvador Dali, poussé à l’extrême… mais quel régal d’avancer et reculer pour s’imprégner de l’œuvre.





Je ne m’interdis pas pour un client d’aller plus loin, mais en connaissance de cause : il y a quelques années déjà, un client avait tiré certaines images en 6x9m sur des bâches extérieures, la distance de lecture étant de plusieurs dizaines de mètres et le support étant permissif.

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